Dans un contexte qui reste assez flou en cette fin de mois de novembre, où la loi de finances n’est pas encore votée/approuvée, et que l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2025 n’est pas terminé, le désengagement de l’État se poursuit de manière continue, année après année.
La dérive sur les dépenses de médicaments : Dans une étude de Cyclamed, plus de 14000 tonnes de médicaments non utilisés sont collectés dans le réseau de 22500 officines de pharmacie. Un gaspillage qui atteindrait 7 milliards d’euros chaque année.
La baisse de prise en charge : ce lundi 18 novembre, la ministre de la santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé une baisse de 5% du taux de remboursement des médicaments (exception faite pour les médicaments pris en charge à 100%) à compter de 2025 afin de réaliser une économie de 5 Md€ la hausse du ticket modérateur de 5% sur les médicaments et de 5% sur la consultation médicale
Ces mesures qui visent des économies auront un impact direct sur les complémentaires santé qui seront vraisemblablement contraints de revoir à la hausse les cotisations.
Vient s’ajouter la difficulté à soutenir la production de médicament en France et sauvegarde de l’industrie pharmaceutique française…
Le système de sécurité sociale français si envié par d’autres pays semble se dégrader au fil des années.
Parallèlement, l’évolution constante du marché international de la santé préoccupe de près les Français expatriés.
Les couts des frais de santé ne cessent d’augmenter partout dans le monde et cela impacte de façon automatique le coût de la mutuelle internationale. Nos partenaires estiment une évolution autour de +10% pour 2025.
De plus en plus les Français devront prendre à leur charge les dépenses de santé.